Le handicap moteur se caractérise par une aptitude limitée à se déplacer, à exécuter des tâches manuelles ou à mouvoir certaines parties du corps.
Ce handicap est donc un ensemble de troubles qui conduisent à une perte partielle ou totale de la motricité, c’est pour cela que ce handicap est aussi appelé déficience motrice.
La motricité est définie comme l’ensemble des fonctions qui assurent les mouvements du corps humain.
Ces troubles peuvent être à l’origine d’une anomalie génétique (l’hémochromatose, mucoviscidose), d’une malformation congénitale (le syndrome de Down, la mucoviscidose) ou encore du vieillissement. Mais ces troubles peuvent aussi être d’origine cérébrale, médullaire, neuromusculaire ou encore ostéo-articulaire.
Aujourd’hui, en France, selon une étude datant du 17 avril 2021, 1,5% de la population française adulte est atteinte de troubles moteurs isolés, soit environ 850 000 personnes.
L’article premier de la Loi assurant l’exercice des droits des personnes handicapées en vue de leur intégration scolaire, professionnelle et sociale, défini ce qu’est une personne handicapée : « Toute personne ayant une déficience entraînant une incapacité significative et persistante et qui est sujette à rencontrer des obstacles dans l’accomplissement d’activités courantes ».
Il y a plusieurs types de handicaps :
- Handicap d’origine visuelle : Aussi appelé déficience visuelle, il reflète soit une insuffisance d’image ou bien une absence, complète d’image par l’oeil. Ces insuffisances sont dues à une atteinte de l’oeil ou des voies visuelles jusqu’au système cérébral.
- Handicap d’origine auditive : Ce handicap est une surdité de l’oreille. Le terme surdité est employé que ce soit pour une baisse légère de l’audition ou complète. La surdité est dite légère si elle touche qu’une seule oreille et profonde dans le cas où les deux oreilles sont touchées. Les malentendants ont recours à des prothèses auditives.
- Handicap d’origine intellectuelle : La déficience intellectuelle c’est lorsqu’un individu a un fonctionnement intellectuel inférieur à la moyenne. En raison de ce handicap, le degré d’autonomie peut varier en fonction du retard mental que la personne a accumulé. Une personne handicapée intellectuellement va avoir des difficultés avec la compréhension, les connaissances et la cognition plus ou moins élevée en fonction de son retard mental. Les maladies à l’origine de ce handicap sont la trisomie 21, traumatisme crânien, autisme… Par exemple une déficience légère permet de s’adapter sans grandes difficultés à un post de travail.
- Handicap d’origine psychique : Ce handicap met en cause l’organisation, celle du temps, de l’anticipation des conséquences d’un acte, la pensée, le comportement, l’effectivité… Il peut être la conséquence d’un traumatisme crânien, d’une pathologie vasculaire cérébrale ou encore d’une maladie neurodégénérative.
Qu’est-ce qu’un traumatisme crânien ?
Le traumatisme crânien se définit par un choc reçu à la tête au niveau du crâne qui va provoquer un trouble de la conscience. Les traumatismes crâniens sont devenus très fréquents de nos jours, ils peuvent être à l’origine de nombreuses causes comme des chutes, des agressions, des accidents de voiture, de vélo ou encore de gyropode. Le traumatisme crânien peut être plus ou moins grave et se classe en trois catégories : le traumatisme léger, modéré ou encore sévère.
Quelles peuvent être les causes d’un handicap ?
Les causes d’un handicap peuvent très nombreuses et de toutes sortes :
- Un accident du travail
- Un accident brutal (en France la plupart des victimes sont des accidentés de la route)
- Un accident domestique
- La génétique
- Le vieillissement
Quelle est la différence entre le polyhandicap et le handicap moteur ?
Le polyhandicap se définit comme un handicap très sévère, grave à expressions multiples associant une efficience motrice et intellectuelle sévère. Cela cause une très grande restriction de l’autonomie et des possibilités de perception, d’expression ainsi que de relation. Les individus polyhandicapés ont toujours besoin de l’assistance d’une tierce personne pour absolument tous les actes de la vie quotidienne à la différence d’une personne victime d’un handicap moteur qui est plus autonome.